Etat de la route de la Kyavinyonge, territoire de Beni. Crédit photo : Nguru Wasingya Anselme |
Par
Nguru Wasingya Anselme
Kidnapper, massacrer, violer,
assassiner, piller, pour quelle cause ?
Une année et deux mois, plus de 500 personnes ont été égorgées à la machette et hache par des présumés rebelles ougandais Adf à Beni au mois d’ octobre 2014 jusqu’ à présent.
Les enfants, mamans, papas,
filles, garçons, vieux sont égorgées par des présumés rebelles ougandais
Adf innocemment dans différentes parties
de Beni. Paix à leurs âmes. Les
populations du Nord – Kivu effondrées
suite aux massacres répétitifs.
A la veuille des festivités de
nativité de Jésus Christ et nouvel an, 29 novembre 2015 à 15 heures, les rebelles
ougandais Adf ont lancé des attaques simultanés contre une position des
forces armés de la République démocratique du Congo lancé , une base de
la Monusco à Eringeti, l'hôpital local d’Eringeti et une position de la Police
nationale congolaise dans le territoire de Beni. Ces rebelles ont pillé et
incendié des maisons et boutiques de ce village. Bilan, un casque bleu, quatre soldats congolais, sept
civils et douze rebelles des Adf ont été tués. Sans nourriture, logement,
médicament, éducation, ces populations se sont réfugiées dans les villages périphériques
où ils vivotent.
La paix et la sécurité sont les clés de la prospérité
L’Etat congolais doit assurer la
sécurité à tous les citoyens sans distinction. La province du Nord-Kivu est victime des cycles de guerre de plus de deux décennies.
Les congolais veulent que les enquêtes
soient menées à Beni. Le rétablissement de la paix durable au Nord – Kivu et
sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo est une meilleure
solution pour la prospérité du pays.