Par
Nguru Wasingya Anselme
22
ans de guerre, les acteurs socio –politiques, la communauté internationale, organisations
non gouvernementales nationales et internationales, et les Nations Unies réconcilient
les nordkivutiens (habitants du Nord – Kivu), malheureusement ce cycle des
conflits armés divise les ethnies du Nord – Kivu.
« Etre de la communauté Nande ne
signifie pas milicien maї –maї Mazembe, être de la communauté Hunde ne signifie
pas milicien maї –maї Apcls (Alliance des patriotes pour un Congo libre et
souverain), être de la communauté Nyanga ne signifie pas milicien de Nduma
defense of Congo, être de la communauté Hutu ne signifie pas rebelle Fdlr (Forces
de libération du Rwanda)…j’insiste»
1. Le conflit armé au Nord -
Kivu oppose des groupes armés sans civils
Le conflit armé est une guerre entre
groupes d’auto – défense caractère ethnique au Nord - Kivu. La conquête des
terres fertiles, habitation et élevages des animaux domestiques serait l’origine du problème dans la province au Nord
– Kivu. On retrouve en effet toutes les caractéristiques : une complicité
de certains acteurs politiques, religieux, civils, pays, l’affrontement entre
groupes armés et leur neutralisation par l’armée loyaliste. Helas ! Ce
sont les nordkivitiens (habitants du Nord – Kivu) qui en sont victimes. Ainsi,
si l’on fait le bilan de ces deux affrontements, on n’arrive pas même avoir le
nombre exacts de morts, champs dévastés, maisons incendiées, villages
désertiques. Un conflit armé qui devrait se résoudre autour d’une table.
2. La communauté « Nande »
ne signifie pas milice maї
– maї Mazembe
Quand il y a massacre des personnes
d’une autre communauté par les miliciens qui parlent la langue Nande, Les
acteurs politiques et medias qualifient la communauté Nande des « maї – maї ». Cette qualification
est purement mensongère car la communauté n’engage pas ces miliciens bien qu’étant
une force d’auto –défense. Les Nande cultivent leurs champs et font du commerce
dans les territoires de Lubero, Beni et ailleurs au monde sans armes. Cette
qualification fait penser à un conflit ethnique alors qu’il s’agit bien d’un
conflit armé à résoudre par un dialogue.
3.
La communauté Hutu n’est pas rebelle Fdlr
Une confusion règne, lors du génocide,
les Hutus en provenance du Rwanda en 1994
et ceux qui ont vécu dans les territoires de Masisi et Rutshuru,
province du Nord – Kivu avant l’indépendance de la République démocratique du Congo. Bien sur soyons
réaliste, les Hutus qui ont vécu en RD
Congo avant l’indépendance sont des congolais. Ils parlent une même langue. Les
leaders de la communauté Hutu refusent qu’ils ne sont pas derrière les rebelles
Fdlr. Les rebelles Fdlr actifs au Nord – Kivu
parlent la langue kinyarwanda sèment terreur et désolation. Toute personne qui parle le Kinyarwanda n’est
pas rebelle Fdlr. Les acteurs socio – politiques doivent lever cette équivoque
pour que les communautés vivent en paix au Nord - Kivu.
4. La
communauté Hunde n’est pas milice maї – maї Apcls
Si toute la
communauté Hunde était tatouée pour protéger le territoire de Masisi, les Hunde
ne seraient pas atteints par des balles soit par une arme blanche lors d’un affrontement
contre l’armée loyaliste. Le territoire de Masisi serait un autre Etat enclavé
en RD Congo. N’oublions pas que les miliciens maї – maї Apcls
parlent aussi la langue Hunde. Très hospitaliers, les acteurs socio - politiques
Hunde n’arment pas les Hunde. D’ailleurs les députés provinciaux et
nationaux de la communauté Hunde font partie du gouvernement congolais.
5. Bénie par les matières
premières, la communauté Nyanga n’est
pas milice
Nduma Defense of Congo
Les rebelles Nduma defense of Congo faussent
la réalité du territoire de Walikale. Ils
brûlent des maisons, tuent et
pillent les personnes de la communauté Nyanga tant qu’ils parlent la langue
Nyanga. Dans le territoire de Walikale l’activité principale est de creuser de
l’or, coltan... Les Nyanga cherchent la matière première sans armes dans des
carrières minières. Ces dernières années, les activités furent stoppées par le
gouvernement Congolais à Walikale à cause de l’activisme des groupes armés dont
Nduma defense of Congo à la recherche de minerais au compte des certains
acteurs politiques et multinationales. Les
Nyanga aiment le sol et sous-sol du territoire Walikale.
6. Justice
populaire
Si le code
« œil pour œil et dent pour dent » était appliqué par les communautés
responsables et engagées du Nord – Kivu, une personne d’une telle communauté ne
pourrait pas circuler librement. Les ennemis de la paix, certains individus à
la recherche des matières premières, terres fertiles, occupation des terres par
force d’une telle communauté poussent à la justice populaire quand ils
traversent leurs villages et villes. La tension monte entre la communauté entre
la tribu « X et Y », poursuivent les violences, incendies des
maisons, tueries de personnes, déplacement massif des citoyens, haines tribales,
conflits armés certaines communautés troublées par la justice populaire. Ces
individus divisent les gens. Ce phénomène regrettable, les défilés des acteurs
socio – politiques, Onu, humanitaires Ong atterrissent et amènent les cercueils
sur le lieu de massacre pour participer aux obsèques des morts, mener des investigations,
venir en aide aux victimes du massacre.
10. Réconciliation et paix durable au Nord – Kivu
Les civils s’entretuent, une fille de
la tribu « X » ne peut
plus épouser un garçon de la tribu « Y »,
la gestion du conflit en cours et ses conséquences au Nord – Kivu sont insupportables.
L’hymne national de la R.D.Congo prêche la paix, l’unité nationale, malheureusement cette unité passe inaperçue. Si on instaurait un programme « Nord – Kivu sans conflit tribal »,
la riche province du Nord – Kivu serait un paradis terrestre.