Par Nguru Wasingya Anselme
Les déplacés de guerre des localités de
Kisesa Ndondi, territoire de Beni (Nord – Kivu), ont accusé, des militaires des
Forces Armées de la République démocratique du Congo de piller et commettre des
représailles contre la population civile de Kisesa Ndondi après affrontement
entre FARDC et miliciens maї - maї, le 12 novembre 2016. 90% de la population,
qui avait fui les combats en brousse et ville de Butembo refusent de regagner
leurs habitations craignant encore pour leurs sécurité, selon les activistes de
droits de l’homme de Butembo.
Le porte-parole des opérations Sokola 1, capitaine Mak Hazukay, dément ces accusations, précisant que l’armée ne
peut pas piller les biens de la
population qu’elle protège.
Il a
souligné que les villages dont ces
déplacés sont originaires étaient
occupés par les miliciens maї – maї avant
que l’armée ne les déloge, écrit radio
Okapi.
L’armée régulière a repris le contrôle de la
localité de Rwahwa, le 20 novembre 2016,
en délogeant les miliciens Mazembe les lieux depuis 24 novembre 2016.
26 personnes tuées, boutiques, pharmacies, 3
postes de santé, une école pillée et
autre une école occupée par les maї - maї et environs 1500 ménages
dévalisés par les Fardc indiquent certains témoins. Les maї - maї ont fui en
direction des villages Misugho et Vurondo environs 8 km de Rwahwa.
Signalons que le processus d’enrôlement
freine à Rwahwa et villages périphériques, situé à 17 km de la ville de
Butembo, à cause de l’insécurité.
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