Par Nguru Wasingya
Anselme
Une terre fertile l’on cultive pendant des
années qui fait la province du Nord –
Kivu, le grenier de la RD Congo. La province du
Nord – Kivu est située à l’Est de la République démocratique du Congo,
frontalière de la République du Rwanda et l’Ouganda, renommée par le parc
national des Virunga, montagnes volcaniques de Nyiragongo et Nyamulagira, les
lacs Kivu et Edouard. La province attire les touristes pour visiter les
merveilles du Nord – Kivu où les agriculteurs produisent beaucoup de produits
alimentaires qui sont consommés dans une bonne partie de la RD Congo.
Nous commençons le voyage sur une moto en
ville de Butembo au levé du soleil. Sur la moto avec le conducteur, j’étais
curieux de regarder les champs bien cultivés, sur la route érigée de plusieurs
barrières. Les routes sur des montagnes et villages, le voyage n’était pas
facile. Les villages étaient déserts à la veuille de la fête des Pacques
pendant le mois de vacances, les paysans se rendent aux champs et d’autres aux
marchés.
Fatigué durant le voyage, nous avons aperçu
de loin des champs cultivés par les hommes et femmes après avoir traversé la cité de Luotu. Nous approchons le
village de Magheria sur des montagnes, le paysage magnifique dévoile la beauté, le travail des
agriculteurs en milieu rural.
Mais après trente minutes de repos, nous
avons marché en pieds dans les ruelles bordées des maisons en paille vers les
champs de choux fleurs, oignons, pommes de terre, carottes etc.
A
Magheria, l’agriculture paysanne occupe
80% de la population active et dispose d’une terre
fertile.
Kipese, reine de la pomme de terre
Les
champs de la cité de Kipese (situé dans le territoire de Lubero) sont
admirables. La cité est électrifiée et route bien entretenue. Endéans cette
contrée, les paysans sont des agriculteurs de pommes de terre et éleveurs de
porcs, lapins, poules, vaches, chèvres etc. Il y a du climat froid à Kipese où
j’avais soif de prendre de l’eau dès notre arrivée. Celle –ci, était très
froide on dirait frigorifiée. J’étais incapable de terminer un gobelet d’eau.
Jetant un coup d’œil de l’autre côté, j’ai vu
les sacs de pommes de terre produits par papa Kaniki.
Ainsi,
j’étais curieux de regarder de demander à Papa Kaniki comment il a produit les
pommes de terres chargés dans un camion en marque fuso. Le trésor est caché
dans la terre, papa Kaniki nous a dit que secret de la réussite et d’être
courageux, aimé son travail. Talonné par le temps, nous n’avons pas eu le temps
visité son champ. Kaniki paye les frais académiques à ses enfants grâce
l’agriculture de la pomme de terre. Kipese
avec sa pomme de terre douce, plusieurs habitants de Lubero, Butembo, Beni s’y
approvisionnent. La pomme de terre produite à Kipese et au Kivu coûte chère à
Kinshasa.
Kyavinyonge au bord du Lac Edouard
Kyavingonge
est au milieu du parc national des
Virunga et une partie du Lac Edouard dans le territoire de Beni. La cité est
séparée de l’Ouganda par le lac Edouard. En plus, elle est réputée les
activités de pêches, touristiques, et plages mais males entretenues. Moi, je craignais
de nager et d’être tué par les animaux aquatiques, je me suis contenté de
prendre les photos. Les habitants de la
ville de Butembo s’ y ressourcent tels
le cas d’y effectuer leurs achats des poissons et visiter le parc national des
Virunga et lac Edouard.
Dans
la cité de Kyavinyonge, la seule activité principale est la pêche, il y a
seulement un motel. A l’arrivée d’une
pirogue du retour de la pêche, les gros poissons ( de 15 Kg) et fretins sont
vendus aux hommes, femmes et jeunes à côté du lac Edouard. Les poissons achetés
sont colportés par les femmes sur leurs têtes dans des bassins en plastique et les
jeunes garçons les colportent en usant des charrettes. Il y a une période des busama (de
petites insectes appelés caoborus) qui troublent les habitants de Kyavinyonge. La
lumière des lampes tempêtes ou ampoules attire les caoborus qui s’amassent
autour d’un objet éclairé. Les caoborus
insécurisent les habitants de la cité même ils entrent dans la bouche d’une
personne quand elle est en train de parler même voir les oreilles. Pour les
éviter, il faut éteindre tout objet
source de la lumière. C’est là où, Papa caoutchouc, pêcheur et père des 3 enfants
m’a expliqué que ces caoborus servent de la nourriture de poisson.
Certains habitants de Kyaviyonge
cultivent le café aux alentours du parc des Virunga. Pour maman
Annie, « C’est grâce à l’agriculture du café que mon mari et moi, nous scolarisons nos enfants et
nourrir la famille après récolté et vente. Le café est également
compté parmi les grandes cultures
industrielles du Nord – Kivu ». Maman Annie vend son café après
traitement aux organisations des paysans des villes Butembo et Beni. Le café
produit au Nord et Sud Kivu est consommé
en Belgique dans plusieurs pays de
l’Europe.
Sur la montagne non loin d’Ishango, les
paysans cultivent le manioc. Mama Sakina, nous a raconté que les femmes de
Kyaviyonge ont une association des femmes paysannes. Pour elle, il survient aux
besoins de la famille après récolte et vente de cossettes de manioc aux
commerçants de Butembo.
Bulongo, riches à huile de palme
L’agriculture de palmes, des papayes,
haricots, etc. reste l’activité parmi
les activités traditionnelles à Bulongo situé au pied du mont Rwenzori, sur
l’axe Kasindi et ville de Beni, territoire de Beni. Un agriculteur de Bulongo
de palmiers, nous a conduit dans son
champ à 7 km de cité de Bulongo. Ici, la neige du pic Marguerite est admirée
par tout le monde.
Pendant que je regardais les de palmiers, une
papaye mur est tombée par terre. Je me suis précipité de prendre la photo.
L’agriculteur nous avait indiqué qu’il n’ a pas une usine qui peut transformé
des palmes à huile. Il traite de l’huile manuellement. L’huile de palme
produit à Bulongo exporté dans les villes de Butembo, Beni, Goma, Sud – Kivu,
Kisangani et Kinshasa.
Oїcha et insécurité dans
milieu ruraux
Mon dernier séjour à Oїcha
toujours dans le territoire de Beni, a été traumatisant. J’avais eu peur d’y
entré à cause de l’insécurité. Le conducteur m’a réconforté, j’ai prié pour ma
sécurité avant d’y entré. A Ngadi où le héros
Mamadou Mustaffa Ndala et ses gardes du corps ont été embusqués par les
inconnus avant de lancer l’opération Sokola 1, les habitants se souviennent de l’exploit de
militaires congolais. Non loin de là, nous avons rencontré un long cortège des
agents de la Mission des Nations Unies au Congo en train d’effectuer les
patrouilles diurne. Nous avions eu la peur au ventre. Nous avions tenté de visiter même les champs de riz mais sans succès à
cause de l’insécurité.
En Oicha et intérieur du territoire de Beni, les
habitants en psychose des massacres et kidnapping vont rarement au champ craignant une éventuelle attaque
des rebelles Ougandais. Malgré cette hémorragie insecuritaire, certains
agriculteurs endurent en cultivant les riz, arachides, bananes, haricots,
palmiers, maïs, patates douces, etc. La terre fertile de Oicha et intérieur du
territoire de Beni, qui malheureusement, logeaient les personnes de mauvaises
fois dans la forêt, donne du riz, aliment
admiré. Nous n’avons pas même passé une nuit à Oicha.
Mon constant malheureux est que l’agriculture du Nord – Kivu est
affecté suite aux différentes
instabilités socio - politiques à savoir les rebellions armées, les pillages, délabrement
totalement avancé de certaines routes, les tueries, incendies de maisons, viol,
insécurité due à la présence des certains étrangers.
Les produits alimentaires du Nord – Kivu sont
d’abord consommés localement, dans d’autres provinces comme le Sud – Kivu, l’ex
Province Orientale et une partie de Kinshasa. Cela fait la province du Nord –
Kivu, le grenier de la RD Congo.
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