vendredi 25 novembre 2016

Le Nord – Kivu est le grenier de la République démocratique du Congo




Par Nguru Wasingya Anselme

Une terre fertile l’on cultive pendant des années qui fait la province du  Nord – Kivu, le grenier de la RD Congo. La province du  Nord – Kivu est située à l’Est de la République démocratique du Congo, frontalière de la République du Rwanda et l’Ouganda, renommée par le parc national des Virunga, montagnes volcaniques de Nyiragongo et Nyamulagira, les lacs Kivu et Edouard. La province attire les touristes pour visiter les merveilles du Nord – Kivu où les agriculteurs produisent beaucoup de produits alimentaires qui sont consommés dans une bonne partie de la RD Congo. 












 Nous commençons le voyage sur une moto en ville de Butembo au levé du soleil. Sur la moto avec le conducteur, j’étais curieux de regarder les champs bien cultivés, sur la route érigée de plusieurs barrières. Les routes sur des montagnes et villages, le voyage n’était pas facile. Les villages étaient déserts à la veuille de la fête des Pacques pendant le mois de vacances, les paysans se rendent aux champs et d’autres aux marchés.   











Fatigué durant le voyage, nous avons aperçu de loin des champs cultivés par les hommes et femmes après avoir traversé la cité de Luotu. Nous approchons le village de Magheria sur des montagnes, le paysage magnifique  dévoile la beauté, le travail des agriculteurs en milieu rural.
Mais après trente minutes de repos, nous avons marché en pieds dans les ruelles bordées des maisons en paille vers les champs de choux fleurs, oignons, pommes de terre, carottes etc.
A Magheria, l’agriculture  paysanne occupe 80%  de la  population active et dispose d’une terre fertile. 


Kipese, reine de la pomme de terre


Les champs de la cité de Kipese (situé dans le territoire de Lubero) sont admirables. La cité est électrifiée et route bien entretenue. Endéans cette contrée, les paysans sont des agriculteurs de pommes de terre et éleveurs de porcs, lapins, poules, vaches, chèvres etc. Il y a du climat froid à Kipese où j’avais soif de prendre de l’eau dès notre arrivée. Celle –ci, était très froide on dirait frigorifiée. J’étais incapable de terminer un gobelet d’eau. Jetant un coup d’œil de l’autre côté, j’ai vu  les sacs de pommes de terre produits par papa Kaniki.
Ainsi, j’étais curieux de regarder de demander à Papa Kaniki comment il a produit les pommes de terres chargés dans un camion en marque fuso. Le trésor est caché dans la terre, papa Kaniki nous a dit que secret de la réussite et d’être courageux, aimé son travail. Talonné par le temps, nous n’avons pas eu le temps visité son champ. Kaniki paye les frais académiques à ses enfants grâce l’agriculture de la pomme de terre.  Kipese avec sa pomme de terre douce, plusieurs habitants de Lubero, Butembo, Beni s’y approvisionnent. La pomme de terre produite à Kipese et au Kivu coûte chère à Kinshasa.

Kyavinyonge au bord du Lac Edouard 







Kyavingonge est  au milieu du parc national des Virunga et une partie du Lac Edouard dans le territoire de Beni. La cité est séparée de l’Ouganda par le lac Edouard. En plus, elle est réputée les activités de pêches, touristiques, et plages mais males entretenues. Moi, je craignais  de nager et d’être tué par  les animaux aquatiques, je me suis contenté de prendre les photos.  Les habitants de la ville de Butembo s’ y ressourcent  tels le cas d’y effectuer  leurs achats  des poissons et visiter le parc national des Virunga et lac Edouard.
 














Dans la cité de Kyavinyonge, la seule activité principale est la pêche, il y a seulement un motel.  A l’arrivée d’une pirogue du retour de la pêche, les gros poissons ( de 15 Kg) et fretins sont vendus aux hommes, femmes et jeunes à côté du lac Edouard. Les poissons achetés sont colportés par les femmes sur leurs  têtes dans des bassins en plastique et les jeunes garçons les colportent  en usant des  charrettes. Il y a une période des busama (de petites insectes appelés caoborus) qui troublent les habitants de Kyavinyonge. La lumière des lampes tempêtes ou ampoules attire les caoborus qui s’amassent autour d’un objet éclairé.  Les caoborus insécurisent les habitants de la cité même ils entrent dans la bouche d’une personne quand elle est en train de parler même voir les oreilles. Pour les éviter, il faut éteindre  tout objet source de la lumière. C’est là où,   Papa caoutchouc, pêcheur et père des 3 enfants m’a expliqué que ces caoborus servent de la nourriture de poisson.












Certains habitants de Kyaviyonge cultivent  le café  aux alentours du parc des Virunga. Pour maman Annie, « C’est grâce à  l’agriculture du café que mon mari  et moi, nous scolarisons nos enfants et nourrir la famille après récolté et vente. Le café  est  également  compté parmi les grandes cultures  industrielles du Nord – Kivu ». Maman Annie vend son café après traitement aux organisations des paysans des villes Butembo et Beni. Le café produit au Nord et Sud  Kivu est consommé en  Belgique dans plusieurs pays de l’Europe. 


Sur la montagne non loin d’Ishango, les paysans cultivent le manioc. Mama Sakina, nous a raconté que les femmes de Kyaviyonge ont une association des femmes paysannes. Pour elle, il survient aux besoins de la famille après récolte et vente de cossettes de manioc aux commerçants de Butembo.  



Bulongo,  riches à huile de palme




 
L’agriculture de palmes, des papayes, haricots, etc.  reste l’activité parmi les activités traditionnelles à Bulongo situé au pied du mont Rwenzori, sur l’axe Kasindi et ville de Beni, territoire de Beni. Un agriculteur de Bulongo de palmiers, nous a conduit  dans son champ à 7 km de cité de Bulongo. Ici, la neige du pic Marguerite est admirée par tout le monde.
Pendant que je regardais les de palmiers, une papaye mur est tombée par terre. Je me suis précipité de prendre la photo. L’agriculteur nous avait indiqué qu’il n’ a pas une usine qui peut transformé des palmes à huile. Il traite de l’huile manuellement. L’huile de palme produit à Bulongo exporté dans les villes de Butembo, Beni, Goma, Sud – Kivu, Kisangani et Kinshasa.
 



Oїcha et insécurité dans milieu ruraux



Mon dernier séjour à Oїcha toujours dans le territoire de Beni, a été traumatisant. J’avais eu peur d’y entré à cause de l’insécurité. Le conducteur m’a réconforté, j’ai prié pour ma sécurité avant d’y entré. A Ngadi où le héros  Mamadou Mustaffa Ndala et ses gardes du corps ont été embusqués par les inconnus avant de lancer l’opération Sokola 1, les  habitants se souviennent de l’exploit de militaires congolais. Non loin de là, nous avons rencontré un long cortège des agents de la Mission des Nations Unies au Congo en train d’effectuer les patrouilles diurne. Nous avions eu la peur au ventre. Nous avions tenté  de visiter même les champs de riz mais sans succès à cause de l’insécurité.
 En Oicha et intérieur du territoire de Beni, les habitants en psychose des massacres et kidnapping vont rarement au champ craignant une éventuelle attaque des rebelles Ougandais. Malgré cette hémorragie insecuritaire, certains agriculteurs endurent en cultivant les riz, arachides, bananes, haricots, palmiers, maïs, patates douces, etc. La terre fertile de Oicha et intérieur du territoire de Beni, qui malheureusement, logeaient les personnes de mauvaises fois dans la forêt, donne  du riz,  aliment admiré. Nous n’avons pas même passé une nuit à Oicha.











Mon constant malheureux  est que l’agriculture du Nord – Kivu est affecté  suite aux différentes instabilités socio - politiques à savoir les rebellions armées, les pillages, délabrement totalement avancé de certaines routes, les tueries, incendies de maisons, viol, insécurité due à la présence des certains étrangers. 

Les produits alimentaires du Nord – Kivu sont d’abord consommés localement, dans d’autres provinces comme le Sud – Kivu, l’ex Province Orientale et une partie de Kinshasa. Cela fait la province du Nord – Kivu, le grenier de la RD Congo.





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