Photo de Mobutu Sese Seko, président du Zaïre, capturée de l'écran. |
Par Nguru Wasingya Anselme
On
croyait que vivre la vraie démocratie de la Tanzanie, du Sénégal, du Kenya,
quand nous chantons l’hymne national de la République démocratique du Congo. Ce
derniers temps, les discours de Joseph
Kabila ne reflètent pas la réalité du pays.
C’est
comme un spectacle de théâtre que nous assistons dans une salle, un acteur
comédien vêtu en cravate, calme, humble, un peu mou, qui lisant un discours
porteur d’espoir et promesses sur le plateau. A l’approche de l’acteur tout le
monde est calme dans la salle. Toute oreille, les spectateurs auditionnent le
discours. Après prestation, les spectateurs restent divisés dans la salle. Les
spectateurs cherchent de vocabulaire dans le dictionnaire pour plaire à leurs
tours les gens qui n’ont pas eu accès à la salle. En RD Congo, nous vivons l’histoire du corbeau
et le renard.
Je me
souviens de sa prestation de serment, Joseph
Kabila Kinshasa après avoir emporté la présidentielle en RD Congo en 2006. Son
discours a soulagé les congolais. Il est tard de le dire
qu’ils sont impatients d’attendre les
réalisations, la confusion règne, les frais scolaires impayés par le
gouvernement, les jeunes sans emplois, les fonctionnaires de l’Etat payés mais un
bas salaire, absence l’énergie
électrique dans nos maisons, s’accroche
au pouvoir comme Robert Mugabe.
Vers le troisième tir au but
Je
croyais que toute chose allait changer. Nul par au monde, on a jamais accordé à
un jouer qui a raté de marquer son penalty, la deuxième chance de jouer, les fans et joueurs
du football club Tout Puissant Mazembe
les savent. Pendant la séance du deuxième tir au but, les savants du Congo – Kinshasa pensent à retarder les élections pour motif pas de l’argent et
organisent un dialogue dans le but de marquer « troisième tir au
but » dit « troisième mandat ». Ce
dernier temps, à l’Est le sang coule et à l’Ouest les gens s’étonnent, expulsion
des humanitaires vers leurs pays d’origine, emprisonnement des opposants, brouillage
de signal et fermetures de radios ou télévisions, disparitions de journalistes,
emprisonnements arbitraires, assassinat des activistes de droit de l’homme,
interdiction de manifestation ou tenue de meeting dans les lieux publics par
les opposants, retardement des élections, dialogues à dialogues sans un issu
favorable, corruption en grande échelle, impraticabilité des routes dans
plusieurs provinces du pays, déséquilibre de la monnaie. Peut-être, j’analyse
contrairement la situation du pays par rapport aux autres, les congolais vivent
l’histoire du règne de Mobutu. Faudrait
– il dire que Mobutu, roi du Zaïre, est de
retour en République démocratique du Congo ?
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